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L’Hiver : l’attaque du froid sur les articulations du chien

Chiens

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Le passage de l’automne à l’hiver nous fait entrer dans la saison froide où les nuits sont plus longues et les journées plus courtes. C’est la saison du repos, la nature ralentit et se régénère.

Notre mode de vie « hyper » actif nous fait souvent oublier qu’il est crucial de se reposer à cette saison. Selon la médecine traditionnelle chinoise (MTC), l’hiver correspond au mouvement énergétique de l’eau. Le Yin sera à son maximum, le Yang à son minimum. C’est la saison où les organes Rein et Vessie sont les plus à l’œuvre. Le rein en MTC est un organe vital particulier car de son énergie dépendent toutes les énergies des autres organes. D’où l’expression « avoir les reins solides » ! Les méridiens du Rein et de la Vessie sont en rapport avec le système nerveux, la moëlle et les os.

Ainsi, un déséquilibre de cet élément entraîne une fatigue générale, des problèmes ostéoarticulaires, urinaires, gynécologiques ou neurologiques, des douleurs lombaires ainsi qu’une aggravation des peurs et de l’anxiété. Chez les chiens et chats, les points Shu des reins se situent au niveau des deuxièmes lombaires. Il est très fréquent d’observer une réaction de douleur ou une faiblesse à la pression de ces points.

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 Schéma représentant le méridien de la vessie (Bladder meridian). Le V23 (BL 23) correspond au point des Reins.
Source : Matern Christine, Acupuncture for Dogs and Cats: A Pocket Atlas, 2010.

Dans cet article, nous allons nous intéresser particulièrement aux douleurs ostéoarticulaires qui sont exacerbées par l’attaque du froid et de l’humidité en cette saison.

L’arthrose ou ostéo-arthrose est une maladie dégénérative des articulations très commune chez nos animaux de compagnie. Elle demeure la principale cause de douleur chronique :

  • On estime qu’elle touche 1 chien adulte sur 5.
  • 70% des chiens de plus de 8 ans et 90% des chats de plus de 12 ans ! (Étude Zoetis 2019)

L’arthrose peut être primaire chez nos chiens et chats âgés ou secondaire à un mauvais fonctionnement articulaire hérité génétiquement ou un accident précoce (dysplasie des hanches, coudes, instabilité ligamentaire). Celle-ci se manifeste plus précocement et touche plus souvent les grandes races (labrador retriever, bergers allemands, bouviers bernois, …).


Comment savoir si mon animal souffre d’arthrose ?

  • Boiterie à froid qui s’améliore au mouvement et à la chaleur
  • Raideur à froid : il met du temps à se lever ou se lève moins souvent
  • Ne veut plus sauter ou monter les marches
  • Ne veut plus promener longtemps comme avant
  • A du mal à trouver une position confortable, bouge la nuit et halète plus souvent
  • Changement de comportement : léthargie, dépression voire agressivité
  • Ne veut plus être touché, peigné à certains endroits 
  • Appétit en baisse, parfois il boit plus en une fois
  • Devient plus anxieux

Tous ces symptômes altèrent silencieusement la qualité de vie de nos animaux !


Comment diagnostiquer l’arthrose ?

Votre vétérinaire évaluera la mobilité articulaire, le développement musculaire ainsi que le ressenti douloureux. Un questionnaire plus poussé permettra de déterminer le niveau de douleur ainsi que son caractère chronique plus ou moins avancé. Une radiographie pourra mettre en évidence les signes de spondylose de la colonne vertébrale ou d’ostéo-arthrose articulaire. Cependant, il faut savoir que l’examen clinique prime sur l’imagerie !


Comment traiter les douleurs ostéoarticulaires ?

Il faut absolument une approche plurimodale…il n’y a pas un remède miracle !

  • Gestion du poids (le surpoids est pro-inflammatoire !).
  • Chondroprotecteurs (précurseurs des Glycosaminoglycanes) : 
  • Compléments alimentaires : oméga 3 d’origine animale, collagène type II, moule verte de Nouvelle-Zélande, Glucosamine/Chondroïtine, etc.
  • Ergothérapie : adapter l’activité et le confort de votre animal afin de faciliter ses déplacements et améliorer sa qualité de vie (rampe, harnais, lit orthopédique, manteau, élévateur de gamelle, attelles ou chaussures, lampe infra-rouge, …).
  • Masser son animal : diminue la douleur et l’anxiété, diminue les adhérences et les œdèmes, augmente la circulation sanguine et lymphatique.
  • Physiothérapie : manuelle, ultra-sons, laser thérapeutique, l’hydrothérapie.
  • Kiné avec les mobilisations passives, la fasciathérapie.
  • Ostéopathie et acupuncture : diminution des douleurs et amélioration de la mobilité.
  • Phytothérapie : usage de plantes médicinales à visée antalgique, anti-inflammatoires et adaptogènes.
  • Allopathie : usage de médicaments anti-inflammatoire, anti-douleurs, immunothérapie.

Revenons à la médecine traditionnelle chinoise pour mieux comprendre l’importance de la saison sur les symptômes.En MTC, la maladie arthrosique porte le nom de syndrome Bi. L’énergie YUAN est l’énergie située dans le canal énergétique des reins ; cette énergie est en autres en charge des os et des articulations. Contrairement aux autres types d’énergie, le Yuan ne peut pas être renouvelé et avec l’âge, cette énergie baisse et le syndrome Bi apparaît. La carence en énergie Yuan affaiblit les os et les articulations qui sous l’attaque du froid et de l’humidité vont dégénérer en ostéo-arthrose.

  • L’attaque du froid contracte les muscles et les os en engendrant douleurs, raideurs et malformations. La chaleur et le mouvement l’améliorent.
  • L’attaque de l’humidité va obstruer les méridiens attaquant muscles et tendons provoquant enflures et déformation des extrémités surtout.
  • L’attaque du vent provoque des douleurs migrantes, des tremblements, il renforce l’effet pathogène des autres climats.

Dans les cas plus avancés, le syndrome Bi attaque les os puis provoque une rétention des liquides qui se transforment en glaires. Le syndrome Bi évolue ainsi en une maladie interne chronique avec atrophie musculaire, gonflement et déformations osseuses, fatigue, lassitude, souffle court et plaintes (gémissements).
Ainsi, si les premiers signes de douleurs articulaires ne sont pas traités, les facteurs pathogènes provenant des attaques externes peuvent s’installer et progresser en profondeur dans les tissus. C’est pourquoi il est primordial de détecter au plus tôt les douleurs articulaires de votre animal et de mettre en place à chaque étape avec votre vétérinaire les traitements adéquats.


Quels compléments ? Quelles plantes ?

Il existe un très large choix de compléments alimentaires concernant les troubles articulaires. Il est important de ne pas s’y perdre et de choisir les compléments les mieux contrôlés et validés dans leur composition. Des produits de mauvaise qualité, issus de filières non contrôlées peuvent contenir des contaminants (herbicides, pesticides, métaux lourds, …) qui seront dangereux pour la santé de votre animal.

Nous détaillerons ci-dessous quelques plantes et compléments dont de nombreuses études scientifiques ont prouvé leur efficacité.

1 - Chondroïtine et Glucosamine sulfates

Ce sont des précurseurs des protéoglycanes constituant le cartilage. Très largement étudiés, leurs effets sont dépendants de leur biodisponibilité dans le corps. Les effets thérapeutiques sont donc variables et contradictoires chez l’homme comme chez l’animal mais il semble que leur action synergique est en faveur d’une réduction de la douleur et d’une amélioration des performances locomotrices chez le chien.

2 - Acides gras essentiels (AGE)

Les AGE sont des acides gras polyinsaturés, composants de la membrane cellulaire qui participent au transport des lipides et qui sont précurseurs des hormones eicosanoïdes. Les omégas 6 et omégas 3 diffèrent par leur composition biochimique et entrent en compétition en tant que substrats des enzymes cyclo-oxygénases. Les omégas 6 conduiront à des agents pro-inflammatoires et à l’inverse, les omégas 3 (EPA, DHA) seront à l’origine de molécules anti-inflammatoires.

Il est donc recommandé dans le traitement de l’arthrose de supplémenter la ration alimentaire en oméga-3. Les huiles végétales davantage riches en oméga-6 sont moins avantageuses que les huiles d’origine animale (sardines, saumon, algues). Leur effet étant tardif, il faut le donner au long cours. Ils ont un effet légèrement fluidifiant du sang (chats plus sensibles) c’est pourquoi il faut respecter les doses prescrites ou les donner à jours alternés.

3 - Le collagène non dénaturé de type II

Il représente la principale protéine de structure du cartilage. Il a d’abord montré des effets immunomodulateurs dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde chez l’homme en diminuant l’attaque du cartilage articulaire lors d’inflammation. Chez les chiens arthrosiques, il semble avoir un effet anti-inflammatoire et donc diminuer la douleur et les boiteries.

Il est conseillé de l’utiliser en association à d’autres compléments. Leur effet (chez l’homme) est très tardif (180 jours selon les publications). Il s’agit donc de le donner au long cours.

4 - L’acide hyaluronique

Il contribue à soulager les douleurs de l’arthrose et à assurer le maintien et la stabilité de l’articulation.

5 - Le MSM

Le méthylSulfonylMéthane (MSM) est un soufre organique naturel présent en très faible quantité dans de nombreux aliments (fruits, légumes, grains, lait, algues, viande, fruits de mer, etc.). En revanche, il est en quantité très importante dans les articulations où il s’associe à la production comme précurseur du sulfate de chondroïtine, de la glucosamine et de l’acide hyaluronique. Il contribue ainsi à soulager les douleurs de l’arthrose et assurer la stabilité articulaire. Il est employé depuis longtemps en médecine vétérinaire notamment chez les chevaux pour lutter contre les troubles inflammatoires d’ordre musculaire et osseux.

6 - Le Boswellia : un médicament ancien de la médecine ayurvédique

Le boswellia est le nom latin de deux arbres appelés « encens indien » et « encens véritable ». Ces deux arbres de la famille des Burséracées comme l’arbre à myrrhe ont la particularité de produire à travers leur écorce une oléo-résine riche en essence. C’est cette résine qui est utilisée en thérapeutique.

L’oléorésine du boswellia serrata contient comme principe actif des acides boswelliques qui ont des vertus anti-inflammatoires très puissantes (stoppent la synthèse des leucotriènes et inhibent le complément dans la cascade inflammatoire), des vertus circulatoires en améliorant le fonctionnement des vaisseaux sanguins et donc le drainage tissulaire (diminution des gonflements, de la douleur et de la raideur). Leur effet anti-inflammatoire est de type non stéroïdien et donc sans effet indésirable métabolique ou cardiaque. 

La médecine ayurvédique l’utilise depuis longtemps dans les maladies auto-immunes… Il a un effet modulateur immunitaire et donc adaptogène. C’est pourquoi il améliore grandement les douleurs inflammatoires chroniques articulaires mais aussi digestives (MICI, colites ulcératives, …) ou respiratoires (bronchite, sinusite, asthme, …).

7 - Le cassis feuilles (Ribes nigrum)

Cet arbuste buissonnant possède des feuilles riches en flavonoïdes qui ont un effet diurétique (drainage des déchets azotés du corps : urée et acide urique). En outre, la présence d’anthocyanes permet aux feuilles de cassis de posséder un fort pouvoir anti-inflammatoire en stimulant les surrénales (cortisol) et un pouvoir antioxydant en inhibant la production de radicaux libres. C’est pourquoi le cassis est incontournable et fortement recommandé dans le traitement des troubles rhumatismaux.

Le bourgeon de cassissier est lui aussi réputé pour ses nombreuses propriétés. Il reprend toutes les propriétés des feuilles de cassis et en plus il a des facultés antihistaminiques et donc antiallergiques. Il favorise une relance surrénalienne et donc lutte contre la fatigue.Le cassis est donc un allié en hiver pour soutenir les « reins-surrénales » et diminuer les douleurs articulaires. On l’utilise en synergie avec d’autres plantes ou bourgeons, il décuple ainsi les propriétés des autres plantes : un vrai « activateur » de formule.

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8 - L’Harpagophytum

L’harpagophytum procubens ou « griffe du diable » est une plante médicinale originaire d’Afrique, historiquement utilisée chez les Bushmen dans le Kalahari (Sud Afrique) et dont les usages traditionnels sont reconnus en Europe. C’est aujourd’hui l’une des plantes les plus utilisées en phytothérapie

C’est une sorte de liane poussant au sol dont les fruits sont très reconnaissables et dotés de griffes qui embêtaient d’ailleurs nombre d’animaux locaux en se fixant dans leur pelage…d’où le nom de griffe du diable en référence à leur danse endiablée pour se débarrasser de ces fruits ! La cueillette se fait à la main par des connaisseurs et vu la demande mondiale pour les utilisations pharmaceutiques, il est désormais soumis à des politiques d’exploitation écologiques et équitables. Des procédés de culture in vitro ont été développés pour trouver une alternative à cette cueillette démesurée.

Cette plante a été très étudiée en médecine humaine et l’agence européenne du médicament reconnaît son usage traditionnel pour « soulager les douleurs articulaires mineures ainsi que les ballonnements, les flatulences et la perte d’appétit temporaire ». De son côté l’OMS reconnaît comme « cliniquement prouvé » son utilisation en cas de douleurs rhumatismales. Ses propriétés anti-inflammatoires sont le fait de molécules glycosides iridoïdes et de flavonoïdes contenus dans la racine d’harpagophytum, Les molécules iridoïdes bloquent la réaction inflammatoire en inhibant la synthèse de prostaglandines. C’est un processus proche de celui de la plupart des anti-inflammatoires médicamenteux, ce qui explique son efficacité. Les flavonoïdes ont quant à eux un effet anti-oxydant ce qui contribue aussi aux effets anti-inflammatoires. L’effet antidouleur découle de son effet anti-inflammatoire.

Ses effets restent moins puissants que les anti-inflammatoires chimiques cependant, ils sont suffisamment importants pour que l’harpagophytum ait été classé parmi les substances dopantes chez le cheval (FEI).

9 - Le bambou tabashir

Originaire de l’Inde du Sud et du Bengale, le bambou tabashir est une résine trouvée dans certaines espèces de bambous. Sa grande richesse en silicium organique fait qu’il est utilisé en médecine traditionnelle pour restaurer l’élasticité et la souplesse des tissus de l’organisme. Il contient aussi du calcium, du fer, de la choline et de la bétaïne. Cette composition synergique en fait un excellent agent reminéralisant en cas d’arthrose mais aussi d’arthrite et de dégénérescence des cartilages articulaires.

bambou-silice-arthrose

10 - La grande Ortie

Cette grande plante vivace bien connue dans nos régions depuis le Moyen Âge a été très utilisée contre l’asthénie et l’anémie. Ses poils urticants faits de silice sont cassants et injectent un venin élaboré ressemblant aux venins animaux. On utilise en pharmacopée la partie aérienne et la racine qui ont des vertus très différentes.

C’est la partie aérienne qui nous intéresse ici pour son usage stimulant et anti-inflammatoire. Sa richesse en minéraux, vitamines, protéines, acides phénols et flavonoïdes lui confèrent une fonction stimulante, reconstituante comme un « EPO végétal ».

Elle sera donc incontournable en hiver pour diminuer les douleurs et renforcer la résistance de nos vieux animaux arthrosiques ou en post-opératoire/post-infection afin de renforcer le système immunitaire.

ortie-anti-inflammatoire

La liste des plantes et compléments ci-dessus n’est pas exhaustive mais nous donne déjà des pistes pour pouvoir prendre en charge les douleurs articulaires de nos animaux.


Les solutions Ergyvet

Ergyvet propose ainsi différents produits complémentaires et synergiques de qualité pour soulager notre animal :

  • Artidyn, en prévention et en traitement de fond des douleurs rhumatismales.
  • Omegadyn, pour ses omégas 3 de sardines et d’anchois.
  • Ergyvet Silicium, riche en ortie dans son concentré d'eau de mer.
  • Ergyvet Articulaire, riche en cassis, ortie, harpagophytum et oligoéléments pour traiter les douleurs articulaires.
  • Canidyn, comme super aliment riche en bambou, MSM, mais aussi en anti-oxydants comme le thé vert et le curcuma. En cure d’un mois.

L’hiver est donc une saison très importante pour notre organisme et celui de nos animaux de compagnie. A l’approche du solstice d’hiver, il faut écouter son corps qui nous demande de rester au calme et au chaud afin de préserver notre énergie. Évitons donc de s’exposer trop longtemps au froid avec nos animaux. Il est important de couvrir nos chiens avec un manteau pour les plus fragiles et d’éviter des balades trop sportives.

Si nous ignorons ce rythme naturel, nous risquons de perturber leur énergie vitale logée aux reins qui est essentielle pour leur donner l’énergie yang nécessaire au printemps prochain et éviter les blessures articulaires.

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Dr. Christine Jaunet

Vétérinaire acuponctrice et ostéopathe au Luxembourg.

Mis à jour le 19/12/2023.

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