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Les feuilles qui se colorent, les jours qui raccourcissent, les températures plus fraîches… l’automne est une belle saison où la nature nous montre qu’il faut ralentir et préserver son énergie avant l’hiver.
Selon la médecine traditionnelle chinoise (MTC), l’automne est le moment où l’immunité se régénère particulièrement. En boostant ses défenses naturelles à cette saison, on permet à l’organisme de mieux faire face aux agressions le reste de l’année.
Selon la MTC, l’automne correspond à l’élément METAL. Chez les hommes comme chez nos animaux de compagnie, le Métal est porté par les poumons, le gros intestin, la peau et donc l’immunité en général. C’est donc bien à cette saison que l’on peut détoxifier l’organisme et renforcer les défenses immunitaires par une bonne alimentation et des compléments de plantes et minéraux adaptés. L’éventail de plantes, minéraux, champignons et probiotiques est très large. Nous choisirons d’en détailler quelques-uns qui sont particulièrement adaptés à nos animaux de compagnie.
Tout d’abord, un petit rappel concernant le système immunitaire : l’immunité c’est le système de défense du corps entre le SOI et le NON-SOI. Comme chez les humains, les chiens et les chats naissent avec une immunité innée, héritée. Par la suite, ils vont développer une immunité dite adaptative en rencontrant différents agents pathogènes (bactéries, virus, champignons, parasites) mais aussi suite à la vaccination.
Les premières défenses de l’organisme sont physiques : peau, poil, système respiratoire, système digestif et servent de barrière à la pénétration des pathogènes. Selon son âge, son immunité propre, son alimentation, ses facteurs de stress et ses problèmes de santé sous-jacent, votre animal va plus ou moins bien se défendre. Certains animaux vont parfois même développer des troubles dit auto-immunitaire, ils ne reconnaissent plus bien la différence entre le SOI et le NON-SOI et développent une réaction contre leurs propres cellules, tissus ou ne reconnaissent pas les cellules anormales. C’est le cas dans les allergies, les maladies auto-immunes ainsi que les cancers. Il est donc très important chez ces animaux de soutenir leur immunité et essayer de la rectifier pour qu’elle retrouve son efficacité.
On utilise la noix qui contient des principes actifs ayant un effet antiviral très important. Il est à la fois antiviral car il freine l’adhésion du virus sur la cellule de l’hôte mais aussi virucide induisant la lyse du virus et a une action protectrice du tissus conjonctif (protection des bronches et vaisseaux sanguins).
Les indications antivirales fréquentes chez nos animaux sont la toux de chenil, la gastro-entérite virale, le coryza du chat, la maladie de Carré ou parvovirose mais aussi les syndromes d’affection virales immunodéficientes (leucose féline, sida du chat). Il aura une bonne action sur les troubles inflammatoires du tissu conjonctif : bronchite, bronchiolite, vascularite, arthrites, phlébites…qu’elles soient virales, bactériennes ou dégénératives.
Dans les infections virales, bien souvent le virus précède ou suit une infection bactérienne. On associera au cyprès souvent une plante à action antibiotique et immunostimulante comme l’échinacée.
C’est la racine de cette belle « marguerite rouge » qui contient les principes actifs. Sa richesse en flavonoïdes, alkyl amides et phénols lui confère des propriétés immunostimulantes (activation des macrophages et des cellules NK Lymphocytes B, immunoglobulines et cytokines) et anti-infectieuses (antivirale, antibactérienne, antifongique et antiparasitaire) !
Elle est donc incontournable pour toutes les infections mais surtout celles de l’appareil respiratoire, cutané et urogénital (coryza, rhinites, bronchites, pneumonies, cystites, néphrites…).
Ce petit arbuste que l’on rencontre fréquemment dans les bois des forêts tempérées est intéressant en association au cyprès et l’échinacée pour son action antipyrétique, anti-inflammatoire sur les muqueuses respiratoires.
En phytothérapie, on utilise surtout les fleurs séchées et la partie interne de l’écorce. Le sureau noir est traditionnellement proposé pour combattre la fièvre, soulager les symptômes des infections respiratoires (rhume, grippe, toux grasse, sinusite, etc.), calmer les irritations de la bouche ou de la gorge, et comme diurétique (augmentant le volume des urines).
Les fleurs et l’écorce de sureau noir contiennent des mucilages (des substances qui calment l’inflammation), des tanins, des flavonoïdes, ainsi que du nitrate de potassium et des acides phénoliques qui seraient responsables de leur action diurétique.
Connu depuis des dizaines d’années, l’EPP vient d’une variété de pamplemousse, le pomelo. Sa richesse en flavonoïdes fait que c’est une aide précieuse aux traitements anti infectieux aussi bien par voie locale que par voie générale.
Il a un rôle antibiotique, anti inflammatoire et sera donc un ajout de choix dans toutes les dysimmunités (infections ORL, pulmonaires, digestives et cutanées).
La synergie de ces 4 extraits de plantes forme ainsi un véritable bouclier immunitaire pour aider votre animal à combattre les maladies virales et bactériennes de saison !
Ergyvet a assemblé ses extraits dans Ergyvet Immunité, avec une solution d’oligoéléments qui va renforcer l’effet immunitaire des plantes. Il peut se prendre préventivement ou de façon curative quand les premiers symptômes se déclarent.
N’oubliez pas que ce complément est incontournable en automne et en hiver pour protéger l’organisme des infections respiratoires mais aussi pour renforcer l’immunité des animaux malades de cancer ou d’autres pathologies chroniques inflammatoires.
On ne peut parler de système immunitaire sans parler du rôle du microbiote intestinal !
Là encore la médecine chinoise nous l’enseigne, l’automne correspond à l’élément Métal qui héberge les poumons mais aussi le gros intestin et la peau.
La muqueuse intestinale joue en effet un rôle énorme sur notre immunité. C’est le siège de l’assimilation des nutriments et de la fameuse barrière intestinale qui protège le « soi » du « non-soi ». C’est pourquoi quand celle-ci est fragilisée ou quand la flore intestinale est déséquilibrée avec trop de bactéries pathogènes, il peut y avoir un passage dans le sang de molécules qui normalement ne devraient pas passer. Et c’est ainsi le départ d’une inflammation chronique, d’un stress oxydant qui peut conduire à long terme aux allergies, aux troubles du métabolisme du glucose, l’obésité et au cancer.
Le gros intestin héberge des milliards de bactéries et micro-organismes qui ont plusieurs effets bénéfiques sur notre santé :
Saviez-vous que nous partageons près de 60% de nos bactéries avec nos chiens ? Nous partageons ainsi les bonnes et les moins bonnes...ainsi que certaines résistances aux antibiotiques ! D’où l’importance de réduire l’utilisation de ceux-ci et de privilégier les plantes et les pré-probiotiques pour régler les symptômes digestifs récurrents.
On peut remarquer que son chien est “sensible” au niveau digestif grâce à différents symptômes :
Cela peut donc vous mettre la puce à l’oreille qu’il y a une éventuelle dysbiose intestinale ! Il faudra bien sûr dans un premier temps analyser les selles pour éliminer les éventuels parasites présents puis rééquilibrer le microbiote. Je conseille en général une cure de Permeadyn et Zeodyn.
L’un va renforcer la barrière intestinale afin de le rendre moins perméable aux substances qui ne devraient pas passer dans le sang. Il a un rôle prébiotique grâce à sa richesse en fibres, le curcuma par son effet anti-inflammatoire et antioxydant va permettre de calmer le “feu” digestif et il aura aussi une action bénéfique sur le foie comme cholagogue et cholérétique.
Le Zeodyn, va davantage agir sur l’estomac grâce à cette magnifique argile blanche qu’est la zéolite. Elle capte les métaux lourds ainsi que l’acidité présente lors de troubles digestifs. La mélisse et la réglisse associées vont agir sur les spasmes gastro-intestinaux, sur l’inflammation présente lors d’ulcères et donc calmer les douleurs abdominales.
Il faudra bien sûr revoir le type de ration alimentaire afin d’éviter les rechutes si celles-ci sont fréquentes.
L’immunité est donc un vaste chantier ! Il est important de prendre en considération l’animal de manière holistique : comprendre les liens entre les symptômes qu’il présente, son environnement de vie, ce qu’il mange afin de trouver les clefs de la bonne santé !
Dr. Christine Jaunet
Vétérinaire acuponctrice et ostéopathe au Luxembourg.
Mis à jour le 23/11/2023.
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